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Loge de Recherche Laurence Dermott

Rechercher dans la Fraternité et la Tolérance.

La Kabbale (1)

Publié le 14 Janvier 2013 par X in Kabbale

V.'.M.'.,P.'.M.'. et vous tous mes FF.'.,
Dans un morceau d'architecture que l'on veut compréhensif, concis, s'attaquer à la problématique de la Kabbale revient à passer en un seul temps de la Pierre Brute à la Pierre
Cubique à pointe Monolithe, sans en avoir fait les travaux de façonnage, par « passes successives de façonnage ». Je vais donc tenter simplement de vous dégrossir « la
Pierre Brute . »

Généralités sur la Kabbale :


La Kabbale c'est un autre regard sur l'Homme et la Bible et l'Univers. La Kabbale, ensemble de spéculations métaphysiques sur Dieu ; l'Univers et les Hommes, elle prend ses racines dans les traditions ésotériques Juives – du Judaïsme de Tradition – je suis
absolument conscient que cette définition est un peu à l' emportepièces et ne fait pas ressortir l'Universalité de la Kabbale, la richesse des thèmes qu'elle aborde, ainsi que les multiples aspects qui allie et unit à la fois OBSERVATION METAPHYSIQUE ET RAISON – mais
aussi SYMBOLISME. La Kabbale est , tout du moins ceci n'engage que moi, un outil d'aide à la compréhension du Monde, en ce sens qu'elle incite à modifier la perception que nous avons de ce Monde - ce que j'appellerais « REALITE » malgré la subjectivité de notre perception,
compliquée et augmentée du fait de la sensibilité de la multiplicité des individus. La kabbale est donc un outil d'analyse qui aide à la compréhension en mettant à la disposition des « cherchants » un diagramme synthétique qui englobe :
- L'arbre des SEPHIIROTH, des clés de lecture pour de multiples ouvrages, avec un foisonnement de concepts, tels les degrés de signification, les contractions,
- Dieu, les Voiles, le plaisir, le Mal, le Golem , le Tout et enfin LA RESTAURATION.
Ainsi découlent des ébauches de réponses aux questions essentielles que sont l'origine de l'Univers, le devenir de l'Homme – ce qui fait de la Kabbale un véritable outil de travail sur
soi et un puissant moyen d'appréhender, d'aborder devrais-je dire, les autres systèmes de pensée, aussi divers soient-ils. Le mot Kabbale vient de l'Hébreu (qabalah) qui
signifie TRADITION ou encore « reçu par Tradition ». Qabalah est construit à partir de la racine qabel qui veut dire RECEVOIR et c'est là une des clés de compréhension du
processus dit de restauration.

Origines de la Kabbale :

La kabbale est une tradition orale, c'est-à-dire un enseignement transmis de génération à génération, sous la forme de contes, légendes récits, mais aussi sous le forme plus rigoureuse de l'Enseignement Mutuel de Maître à disciple..La Kabbale remonte très probablement à une époque aussi lointaine que la rédaction des 5 premiers livres de la Bible
(Pentateuque). Les textes qui ont inspiré les volumes le plus âgés du Pentateuque
ont été rédigés entre le X ème et le IX ème siècle avant Jésus Christ, - je pense, plus particulièrement ici , à la Genèse. – ce qui ferait que la Kabbale remonte à environ 3000 ans avant J.C.

J'éviterais d'abonder cette conclusion, qui n'est pas fondée scientifiquement, car je ne veux pas céder à la tentation de certains courants et milieux ésotériques qui ont, je ne sais pour quel motif, tendance à vouloir faire remonter le plus loin possible dans le temps l'origine de la Kabbale.
« L'Archaïsme d'une Tradition », la plus pure soit-elle, n'est aucunement le garant de son exactitude, de sa pertinence, ni de sa pérennité. » Les bases les plus sérieuses prennent compte de la kabbale, en tant que Tradition Ecrite – entre le II ème et le VI ème siècle de
l'Ere Chrétienne, sans toutefois de certitudes et ensuite, elle a connu son plein essor en plein Moyen Age.
Le Sefer Yetzirah ou « livre de la Formation » est donc le premier ouvrage connu – ce n'est qu'un texte court qui expose les notions fondamentales que sont les SEPHIROTH et « les Sentiers » le langage kabbalistique y est présenté comme « le constructeur du
réel » - il y est fait référence dans les textes qui ont suivi, sans toutefois de certitude d'auteur ou de datation – ce qui prête à réflexion…
Le Bahir, ou « livre de la Clarté »est le premier ouvrage qui appartient, sans conteste possible à la littérature attachée à la Kabbale. C'est donc en pleine période Romane qu'il apparaît au 12ème siècle après JC – cependant, son auteur et sa date de parution
restent aussi inconnus. Toutefois il offre une suite d'interprétations de versets, ouvre la porte à des questions du genre « Que signifie ?… » et des réponses, sous forme de parabole ou même parfois de commentaires.Pour la première fois sont abordés les principes Masculin – Féminin ainsi que le problème de l'Opposition Bien – Mal.
Le Zohar (sefer ha Zohar) ou « livre de la Splendeur » est le fleuron écrit de la kabbale et il est attribué à l'Español « Moïse de Léon » au XIII ème siècle après J.C. Cet ouvrage constitue un commentaire du Pentateuque ainsi des Cinq Rouleaux, dont le « Cantique des cantiques ». – Il illustre à la perfection la complexité des degrés de signification ;La plupart des concepts – clés de la Kabbale y sont abordés généreusement. Bahir et Zohar sont les deux bases indiscutables et « figées » que nous ayons de la kabbale et ils nous entraînent lorsque
nous les étudions vers une réflexion sur le Hassidisme, la symbolique, la mystique juive, la problématique du Mal et les Attributs de la Divinité, La Théosophie – mais prenons garde, il
n'existe pas de Kabbale Universelle, et il faudra éviter d'aller vers un élitisme Pesant, - la doctrine essentielle à retenir étant : « L'HOMME ET L'ABSOLU… »
Nul ne peut prétendre entreprendre une étude avec comme référence la Kabbale, s'il n'a une connaissance de l'alphabet hébraïque ; L'alphabet hébraïque est constitué de 22 lettres consonnes et 5 formes finales - voyelles. A l'origine l'Hébreu ne comportait aucune voyelle, elles ne seront introduites dans cette langues, sous l'influence des « Massorettes »,
qu' au 12ème siècle, afin que les prononciations de mots ne soient corrompues. Ces voyelles se présentent sous la forme de points-voyelles situés le plus souvent sous les consonnes des mots. Hébreu et Arabe se lisent de droite à gauche.
Lettres de l'Alphabet Hébreu :
YOD – TETH – HETH - ZAYIN – VAU – HE – DALETH – GUIMEL – BETH –
ALEPH – RESH – QOF – TZADDE – PE – AYIN – SAMER – NOUN –MEM – LAMED –
KAPH – TAV – SHIN ;

Finales formant point voyelles : TZADDE – PE – NOUN – MEM – KAPH – dont le graphisme diffère de celui des lettres de l'alphabet.
A chaque lettre de l'alphabet hébreu est associée une valeur numérique, qui donne lieu à de nombreuses et diverses manipulations et interprétations que l'on regroupe sous le terme de
GEMATRIE..
La langue hébraïque est difficile à décrypter car imprégnée de beaucoup de mysticisme – poussé au paroxysme parfois. Quelques exemples La lettre ALEPH peut être perçue comme l'Ensemble des Potentialités.. elle est le TOUT. La lettre YOD est perçue comme la divinité Manifestée La lettre Hé, est perçue comme le Souffle de la Vie. Ainsi les opérations syntaxiques prennent un relief tout particulier dans cette sémantique : VAU – HEest un mot qui signifie malheur. HE – VAU – HEsignifie animé par le souffle de vie, il devient l'Etre –
le devenir, mais aussi, paradoxalement l'Injustice, la souffrance. Avec l'introduction d'un départ IOD, le mot IOD – HE – VAU – HE –  signifie, avec l'accès à la conscience divine, - il devient le Tétragramme, le Créateur de l'Univers. En ce mot se mêlent donc les notions de malheur – souffle de Vie –  Divin… et c'est en essence et en substance le mot qu'il ne faut pas prononcer, sous peine de châtiment, car il représente le Principe Divin – l'Ineffable.
C'est le Tétragramme inscrit très souvent dans le delta Lumineux ou encore le décor qui orne la sautoir du V.'.M.'..Le déchiffrement des textes sacrés rédigés en Hébreu devient alors
tout un Art.


La Gématrie


ou encore guématrie pour européaniser le terme est l'une des trois méthodes de lecture de ces textes. Elle est basée sur le rapprochement des mots dont la somme des
lettres qui les compose est identique. En Hébreu le procédé peut être employé, car à chaque lettre de l'alphabet est associé un nombre et l'on distingue trois façons d'associer VALEUR et LETTRE :
- La gématrie par rang, où chaque lettre a la valeur du rang qu'elle occupe (Aleph vaut 1 VAU vaut 6….
- La gématrie classique, basée sur le même principe que la gématrie par rang jusqu'à la 10ème lettre, ensuite les lettres valent 20 – 30 …(ainsi BETH vaut 2 – LAMED vaut 30 – SHIN vaut 300 …)
- La Gématrie au carré ; Chaque lettre vaut le nombre défini par la gématrie classique, multiplié par sa propre valeur, c'est à dire élevé au carré (BETH vaut 2x2 = 4 – VAU vaut 6 x 6 = 36 – ALEPH, invariable vaut 1…)
Pour rétablir les valeurs classiques les correspondances numériques sont les suivantes :
ALEPH ….1 – BETH ….2 – GUIMEL….3 – DALETH …4 – HE….5 - VAU…6 –
ZAYIN ...7 –HETH...8 – TETH...9 – YOD...10 – KAPH...11 ou 20 – LAMED...12 ou 30 –
MEM...13 ou 40 – NOUN ..14 ou 50 – SAMER ...15 ou 60 – AYIN …16 ou
70 – PE …17 ou 80 – TZADDE …18 ou 90 – QUOF…19 ou 100 – RESH …20 ou
200 – SHIN …21 ou 300 – TAV … 22 ou 400
; Je laisse à votre bon soin et à votre bon usage, mes FF; de calculer le carré des valeurs de Gématrie carrée. J'omettais de vous donner les valeurs des points voyelles , placés en finale des mots qui sont les suivantes :
KAPH…500 – MEM…600 – NOUN…700 – PE … 800 – TZADDE …900
La gématrie n'est nullement un instrument de démonstration , c'est plutôt un outil de relativisation de la façon de percevoir un texte mais hélas, elle est sujet à de nombreuses dérives qui servent à édifier des théories farfelues – surtout s'il elle est appliquée à n'importe quelle langue alors qu'elle est exclusive à l'Hébreu ; son emploi aux divers alphabets, Grecs. ;modernes, est infondé, critique…ainsi, le mot « désirs » de la langue Française vaut « 666 » - chiffre de la bête de l'Apocalypse de Saint Jean – et l'interpréter
par « le désir n'est pas bien – peu souhaitable » est plus qu'hasardeux.

IL EXISTE ENCORE DEUX PROCEDES DE DECHIFFREMENT DES TEXTES SACRES :

Le NOTARIKON : Second procédé de lecture des textes sacrés en hébreu qui consiste à
interprèter chaque lettre d'un mot comme l'abréviation d'une phrase (comme en France les sigles SNCF..RAPT…et pour nous autres GODF…GADLU…
C'est le principe du sigle ou de l'acronyme. A titre d'exemple, le titre du livre clé de la Kabbale le Zohar s'écrit ZAYIN – HE – RESH est généralement traduit par SPLENDEUR ;;mais peut être considéré comme l'acronyme de la phrase « ZEH HA RESHIT »qui signifie « Voici le commencement… »- le notarikon peut dévoiler ainsi des ressorts subtils. Le Notarikon, à l'instar de la Gématrie peut s'appliquer à bien des langues.

La TEMOURA


Troisième procédé qu'utilisent fréquemment les « kabbalistes »qui consiste à permuter les lettres d'un mot selon des règles identiques à celles de l'anagramme. Appliquons ce procédé au mot Genèse « BERESHIT » qui signifie Commencement . BERESHIT S'écrit BETH – RESH – ALEPH – SHIN – YOD – TAV ; mais BERESHIT c'est aussi « BERIT-ESH » soit BETH – RESH – TAV – ALEPH – SHIN qui signifie alors « alliance du Feu » Alors se pose l'énigme La genèse est-elle le trait d'union avec les anciens cultes Solaires. En tous cas, c'est indéniable pour moi, la témoura montre qu'avant LE CIEL, LA TERRE et LES EAUX…déjà se manifestait LE FEU…
Hasard…science sacrée…que sais-je ?…
Après ces quelques aperçus de Kabbale pratique, Voyons quels en sont les concepts.
Ils sont au nombre de 7 :


CONCEPTS : DIEU – LA CONTRACTION – LE TOUT – LES VOILES – LE PLAISIR – LE MAL –
LA RESTAURATION.


- 1 - DIEU :
La kabbale le considère sous deux angles le 1er, accessible aux outils de connaissance de l'Homme que sont le corps, les sentiments, l'intuition, la Raison.. ;c'est son aspect
connaissable. Le second par son aspect inconnaissable, donc inaccessible à l'homme
de par la nature finie et limitée de celui-ci. C'est la Grande évocation du Manifesté et du Non – Manifesté
Principes qui font que la kabbale est à la fois Gnostique et Agnostique. L'Homme qui aura appréhendé tout ce qu'il pouvait de Dieu, de heurtera à la fin au mur infranchissable du NON – MANIFESTE ; - cet état n'est pas en soi stérile, mais une étape nécessaire au « dépassement de soi » pour accéder à une connaissance directe – sans aucun intermédiaire ou artifice. Ce n'est plus l'Homme qui comprend, mais l'Homme qui est devenu, en
pleine puissance, ne parfaite connaissance le PRINCIPE PREMIER ;
Dieu pour moi est un concept flou car il est vu à la fois comme Origine, c'est-à-dire ce qui a créé l'Univers Manifesté – mais qui est aussi le point Zéro de l'égrenage du Temps…c'est l'Illusion du Fini Dieu c'est aussi l'Etat de Morale et de conscience le plus haut auquel tout Homme peut prétendre accéder. Je pense être ainsi dans cette définition très loin de la vision de ce vieillard Barbu, colérique. Dieu n'est autre que tout ce qui englobe la création – la Source de toute chose en dehors du temps – c'est un champ de conscience permettant de tout comprendre mais aussi qui permet, par un aspect fusionnel d'être TOUT. C'est alors La cause Première, l'Architecture Primordiale – à la fois CHAOS et VIE …Que j'aime cette conception qui se rattache à notre G.'.A.'.D.'.L.'.U.'.

- 2 - LA CONTRACTION :
La contraction ou encore Tsimtsum, est un process d'autolimitation de Dieu – aménagement d'un espace délimité, clos et fini au sein du Divin. Cet espace rend possible les formes - des reflets d'infini, assiégés de néant. Ces formes sont Univers Ethéré, dense comme des corps physiques. Dans cet espace l'Immédiat n'existe pas mais le temps s'écoule les formes s'altèrent, jusqu'à se briser et pour retourner à leur Etat Premier. Dieu est en principe un Etat Parfait…il ne lui reste rien à prouver…sinon de faire lui même l'expérience de l'Imperfection….RIEN et VOLONTE D'AIMER sont en présence … n'est-ce pas une condition sin qua non de `émergence des Dieux. Dans la Kabbale, le Néant fait partie intégrante et indissociable de Dieu – La Perfection, le Tout ne pouvant rien s'ajouter explique la
position de se restreindre.

- 3 - LE TOUT :
Le TOUT est une chose de paradoxe.. ;il reflète chaque chose et son contraire. Ainsi dans le tout se côtoient à merveille PERFECTION – IMPERFECTION et son équilibre précaire, il faut l'avouer, provient de la neutralisation permanente de ces images, dans une recherche de «
l'Harmonie des contraires » qui ne peut en aucun cas refléter ce qui est infini, car ce n'est que Reflets fractionnels, tronqués. Ces reflets avec l'accroissement des consciences augmentent leur capacité à restituer une image de plus en plus proche de la Divinité..
L'Homme est un funambule sur son fil, un équilibriste qui oscille, vacille entre deux perceptions du Monde…toujours opposées l'Une à l'Autre.
Seule la synthèse, le maniement de la thèse à l'antithèse lui permettront de tirer le syncrétisme qui lui permettra d'être « Un Homme toujours debout » Tout système reflète son point de départ – ainsi l'Homme et l'Univers sont l'image de la cause première de leur existence . Le Kabbaliste considère que Dieu est Tout mais que Dieu n'est pas tout

- 4 - LES VOILES :
Dans l'Univers, comme dans l'Espace Divin, tout est voilé ? Ces voiles sont l'illusion de la séparativité du Divin et du Temps- ce ne sont rien d'autres que les filtres au travers desquels nous percevons le quotidien, la réalité
En Kabbale on considère 10 voiles fondammentaux – les autres filtres sont liés chacun à l'un de ces dix voiles / L'Univers, tel que nous le percevons apparaît au travers de ces dix voiles et reflète les attributs des voiles dans toutes ses structures et ramifications. De même en kabbale, le non – manifesté ou existence en dehors du temps comporte trois voiles. Tous ces voiles sont la conséquence de l'autolimitation de Dieu dans le processus de contraction – ils sont à la fois les barrières masquant la Divinité et les attributs de la Divinité puisqu'ils sont
partie intégrante du TOUT. Ces voiles, ou attributs Divins sont les SEPHIROTH ;Leur disposition et leurs relations sont décrites dans le symbole de « l'Arbre des Séphiroth ».
Ces voiles se manifestent au niveau de l'Univers et de l'Homme, autrement dit au niveau de Macrocosme et du Microcosme, ou de l'Infiniment Grand à l'Infiniment Petit. La Kabbale ou encore beaucoup de philosophies, comme celle des FF.'.MM.';nous incitent à découvrir ces constantes dans toutes les structures de notre Monde. Pourquoi donc ces Voiles ?…Ces voiles sont le squelette illusoire, oh combien !… qui permettent à notre Monde d'exister, de Vivre – ce sont comme le disent les Vieux Kabbalistes « Les dix courants qui
alimentent le Fleuve de la Vie. »C'est le déchirement successif des voiles qui permet à l'Homme d'atteindre LA CONNAISSANCE , et pourquoi pas l'Etat de Divinité, en
toute Lucidité. Pour atteindre et prendre conscience d'u état, il est indispensable
d'avoir été étranger à ce même état.

- 5 - LE PLAISIR :
On ne peut considérer autrement l'Homme que d'être une créature de
plaisir. – la quête de toute jouissance est le moteur de la réalisation de Soi.
Que le plaisir recherché soit charnel, par l'exaltation des 5 sens que sont les nôtres, affectif, par la mise en oeuvre de nos sentiments, ou cérébral pour l'accession au Savoir ou au Pouvoir. L'homme va déployer des efforts considérables, voir même ingénieux
pour y accéder. C'est la mise en branle de la Volonté, du Courage, de l'Imagination, du Sacrifice, de l'Inventivité pour ne citer que les plus louables moyens. Ce sont les efforts déployés en un sens ou un autre qui feront EVOLUER ou INVOLUER l'Homme. – a cette quête ajoutons de surcroît l'insatisfaction de l'être Humain, qui est liée au caractère éphémère
de son plaisir, qui n'est jamais unique. Ce trait de caractère pousse l'homme à rechercher, chercher, toujours, encore des plaisirs plus durables et a fortiori des désagréments de moins en moins fréquents. Ce qui signifie, en conséquences qu'il faut maîtriser les sources de désagrément, étendre son influence et que ce que l'homme contrôle ce qui est le plus
susceptible de lui procurer un plaisir jusqu'au point de non retour de vouloir se procurer un plaisir qu'il ne maîtrise pas. C'est alors l'apparition de l'Egoïsme, qui dans notre société Moderne apparaît de plus en plus comme une étape nécessaire à l'évolution de
notre propre espèce…Trois fois Hélas. En faisant converger leur plaisir, au sein de groupes, les hommes s'apercevront alors que l'égoïsme s'effrite et même si des conflits
persistent, des mouvements de groupe s'amorcent Simplement, s'ils ne sont pas source de plaisir ou de satisfaction, ils doivent être résolus. Pour la résolution des conflits les hommes doivent s'unir et unir leur conscience avec le TOUT. Ne faire ainsi qu'UN avec la REALITE…la notion d'opposition, de désagrément, d'accès au désir n'a donc plus de sens. « La quête du plaisir est la résolution de la distance qui sépare celui qui désire de ce qu'il désire…- Les efforts déployés par l'Humanité tend à réduire cette distance, jusqu'à ce que soit obérée
cette distance- pour atteindre la distance FUSIONNELLE ».

- 6 - LE MAL :
En Kabbale, le Mal fait partie intégrante de la Création. – son origine est exprimé de façons différentes, suivant les doctrines et croyances de chacun ?-Pour les uns, Dieu, afin de créer, c'est-à-dire offrir un espace de liberté en lui même doit se nier. – au niveau de l'être
Humain, cette négation se manifeste par des antagonismes violents, permanents parfois.
-Pour d'autres, le mal résulte d'un déséquilibre entre Chesed et Geburah
- Enfin certains pensent que KETHER, contient l'ensemble des potentialités BIEN et MAL et que c'est aux hommes agissant dans MALKUTH, qu'il leur appartient de manifester tel ou tel aspect plus qu'un autre.
- Le Mal, tout comme l'Harmonie est alors le résultat du LIBRE ARBITRE de chacun d'entre nous.
- En maîtrisant peu à peu , tel un peintre, les nuances de l'ultime palette, l'homme atténue les déséquilibres pour esquisser son destin, tout comme le peintre fignole son tracé pour le rendu de son tableau.

- 7 - LA RESTAURATION :
D'où que vienne le mal, l'Homme est un médiateur des énergies qui
s'écoulent. Dieu Non-Manifesté, est parfait en tant que Tout sans dualités.
Dieu Manifesté est imparfait, car soumis au temps et les énergies ne peuvent se composer de façon ordonnée, correcte Il y a donc déséquilibre. Dieu serait donc momentanément imparfait et il convient de restaurer l'équilibre premier en accédant à KETHER en pleine conscience- en allant vers l'origine du Mot : RECEVOIR !;;;C'est la clé du processus de restauration, car en KETHER, il existe l'exacte compensation de tel ou tel déséquilibre, si l'on a la volonté le désir d'y accéder. « Si l'Etre Humain, debout, pensant, devient capable de recevoir cette énergie correctrice, et parvient à la maîtriser – il devient Juste alors le déséquilibre qui se manifeste en Malkuth se volatilisera…disparaîtra. »
V.'.M.'.et vous tous mes FF.'.voici les premiers ingrédients propres à vous faire aborder la KABBALE …Kabbale – mystères ; Tradition – tout semble lié et provenir d'un même creuset.
Je ne peux arrêter ma planche ici, sans vous parler succintement de l'Arbre des Séphiroth.

L'ARBRE DES SEPHIROTH.
Selon la Kabbale, l'arbre des sephiroth représente la structure de l'Homme et de l'Univers.
Ce dernier symbolise à la fois les forces à l'œuvre dans le Manifesté – les voies placées entre l'Homme et la Connaissance Pure et les interactions entre ces forces. L'origine de l'Arbre des Séphiroth est méconnue. Les premières illustrations apparaissent au 12ème siècle, qu'elles
soient peintes par la main d'Isaac Luria (XVI ème) de Knor Rosenroth ( XVII ème) oi encore de Georg Von Welling (XVIII ème) ou de plus proches de nous tels stanislas de Gaïta - Papus ou encore de contemporains plus proches de nous.
L'arbre comporte 10 Séphiroth qui signifient Emanation, Numération ou encore Nombres, qui sont des étapes, épreuves, champs de nos consciences, collectives ou individuelles, ensemble de forces ,impalpables, dans la réalité que nous percevons. Les Séphiroth sont en général présentés sous une forme d'un arbre, qui est symbolisé par
3 Séphiroth alignées verticalement coté Gauche
4 Séphiroth alignées verticalement au centre
3 Séphiroth alignées verticalement à droite..

La verticalité de l'Arbre et la superposition des Séphiroth est apparente et elle ne préjuge aucunement de la supériorité de telle ou telle « séphirah sur l'une ou l'autre »
A noter qu'en Hébreu Séphiroth est un pluriel Féminin. Au singulier il convient d'employer le terme Sépirah ou Séphire. Dans l'Arbre des Séphiroth, ces dernières sont reliées par « des
Sentiers » qui représentent les interactions ou combinaisons des forces, de zones de transition de canaux ou encore de chemins. Il n'y a pas de discontinuité entre les chemins qui sillonnent l'Arbre des Séphiroth. Les Séphiroth font elles mêmes partie du parcours initiatique de l'arbre. En ce sens, les Kabbalistes considèrent qu'il existe 32 sentiers :
Les 10 Séphiroth et les 22 chemins qui les relient et les unit les unes aux autres
Il existe une numération des éléments de l'arbre. Cette dernière n'est pas arbitraire.. Elle correspond à une succession des forces qui s'équilibrent jusqu'à la dernière et
Ultime, la 10ème Séphirah. L'ordre des Séphiroth montre que l'Arbre est en fait inversé.
La première Séphirah, qui est associée à la racine de l'Arbre est en haut, tandis que la 10ème Séphirah, qui est associée à la Cime se trouve en bas. La numération des sentiers correspond aux diverses étapes de la construction de l'arbre et schématise les ajustements et équilibrages nécessaires au déploiement harmonieux de l'Arbre. Sans connaître les attributs des Séphiroth, il est possible de les relier entre elles en suivant l'ordre des chiffres qui leur sont associés. Ce premier trait, fait apparaître un « éclair fulgurant » qui symbolise l'Etinclle Divine qui engendra l'Univers. Une analogie bizarrement existe, celle « du Précipité » : « Dans une solution chimique, l'adjonction d'une substance ou l'effet d'un influx électrique fait apparaître la Matière Dense. » La Première séphirah, qui par l'étincelle rejoint la 10ème.
Les trois lignes qui apparaissent derrière la première Séphirah représentent les trois voiles du Non Manifesté. « Il Bannit l'Homme et il posta devant le Jardin d'Eden les Chérubins
et la Flamme du Glaive Fulgurant pour garder les chemins de l'Arbre de Vie »(Genèse 3 – 24 )
les Chérubins de la Genèse étaient en fait les quatre Anges EBEL, Ange du Feu et de la Lumière. HHASSAN , Ange de l'Air PHORLACH, Ange de l'Eau TALJAHHAD, Ange de la Terre
Etrangeté des symbolismes, car ces quatre anges sont les mots de passe du Grade de G+E+S+A+ du R.'.E.'.A.'.A.'. Ardarel – Casmaran – Talliud - Furlach. Qui sont des mots toutefois corrompus.
L'Arbre des Séphiroth naît de l'intersection de quatre cercles et d'une ligne qui traverse leurs centres. On retrouve souvent en kabbale, comme dans beaucoup de Traditions Esotériques le chiffre 4 - - Quatre semble être le nombre d'éléments nécessaires et suffisant à la stabilité de la Manifestation. La KABBALE décrit 4 Mondes – elle Associe les 4 éléments à KETHER – le
nom Créateur de l'Univers comporte 4 lettres formant le Tétragramme IOD-HE-VAUH-HE.
Il est vrai que 4 est l'addition de Un plus trois, c'est à dire le principe de l'Unité rattaché au principe de la renaissance…Cycle Eternel du RENOUVEAU. Le chiffre 3, appliqué à l'Unité trace les voies empruntées par la Kabbale :
AÏN SOPH AOR – « La Lumière sans limites »,la plus proche de KETHER AÏN SOPH – « le Sans limite, l'Infini » AÏN – « le Non-être » qui représente le troisième voile.

ARBRE DES SEPHIROTH ET CERCLE.
Certains Kabbalistes représentent l'Arbre sous la forme d'une Roue . Parfois même sous la forme de cercles concentriques. LA ROUE : Cette roue ne comporte pas les 22 Sentiers, mais, simplement, Ceux qui lui servent d'axe. Son Centre ou Moyeux - est TIPHERETH « La Beauté »Rayon Orient-Occident En 1 KETHER – en 6 TIPHERETH – en 9 IESOD – en 10 MALKUTH
Rayon Septentrion-Midi En 5 GEBURAH - - En 6 Moyeux – en 4 CHESED
Rayon Nord Ouest – Sud-Est An 3 BINAH - En 6 – MOYEUX – En 7 NETZA'H
Rayon Sud Ouest – Nord Est En 8 HOD – En 6 moyeux – en 2 CHOKMAH
La position de TIPERETH comme point central fera que le Kabbaliste axera (c'est le moment de le dire) ses interprétations sur la base de L'Harmonie.
LE CERCLE
.L'Arbre se présente sous la forme de 10 cercles concentriques. Du centre vers l'extérieur, les cercles, vers le haut représentent ; Dans l'ordre chronologique :
MALKUTH - YESOD – HOD – NETZA'H – TIPHERETH
GEBURAH - CHESED – BINAH – CHOKMAH – KETHER
Du Centre vers l'extérieur, vers le bas, représentent :
KETHER – CHOKMAH – BINAH – CHESED – GEBURAH
TIPHERETH – NETZA'H – HOD – YESOD – MALKUTH;

Ce qui fait que chaque cercle a une fonction ascendante opposée à une
fonction descendante. Si le cercle central est associé à KETHER, le déploiement de l'arbre
peut faire penser à l'action d'une pierre jetée dans l'eau d'un lac. Plus l'observateur et éloigné de l'impact, plus il y a de voiles entre Le Voile et Lui. Si au contraire le cercle Central est associé à MALKUTH, le parcours Vers KETHER correspond à une augmentation progressive de la Sphère de conscience, qui s'active dans des enclaves de moins en Moins
denses et devient ainsi de plus en plus libre.
LES SEPHIROTH :
Il faut voir les Séphiroth comme des concepts , des attributs divers, qui agissent dans l'Homme et dans l'Univers, à tous les niveaux. Ce sont des lignes de force, des niveaux de conscience des processus à l'œuvre dans les structures vivantes, comme le corps Humain, mais aussi comme l'Histoire..Ce sont des qualités, des perceptions particulières de la Réalité.
En un mot de synthèse, les Séphiroth sont les voiles qui masquent la Divinité et sont des principes actifs qui maintiennent les Illusions du Monde…Les Séphiroth représentent l'Univers ou MACROCOSME. –et pour illustrer l'Homme ou MICROCOSME, l'arbre pivote autour de son axe – et ainsi CHOKMAH échange sa place avec BINAH, CHESED avec GEBURG,
NETZA'H avec HOD.
Les 4 autres, qui forment l'axe central ne changent pas. Ce sont : KETHER – TIPHERETH – YESOD – MALKUTH. – Elles permettent par contre l'articulation, l'opération d'échange.
Selon le niveau où l'on se trouve placé, Macrocosme ou Microcosme, se reflètent dans la diversité des noms et des symboles associés à chaque Séphirah.
L'arbre peut aussi, et c'est un paradoxe qui rapproche la kabbale de la F.'.M.'. et de la disposition du Temple au R.'.E.'.A.'.A.'. plus particulièrement, en 3 Piliers. Trois Triangles
LES TROIS PILIERS :
Nous avons les Piliers de Force – Beauté – Sagesse au R.'.E.'.A.'.A.'., en Atelier Bleu
Ils deviennent par la suite du parcours Maç Foi – Espérance – Charité.
En Kabbale Il y a cette même distribution : le premier Pilier, celui de Gauche Il comprend BINAH – GEBURAH – HOD, qui est nommé « Pilier de la Sévérité » aussi appelé « Pilier de la Rigueur »ce premier Pilier est associé à la notion de Forme –La Forme exalte la Beauté dit-on. Similitude avec le Pilier « que La Beauté Orne ».
Le second pilier, celui de droite, comprend CHOKMAH – CHESED – NETZA'H qui est nommé « Pilier de la Miséricorde » - ce second pilier est associé à la Notion de Force. Similitude avec le Pilier « qui soutient la Force »

Le troisième Pilier , pivot Central comprend KETHER – TIPHERETH – YESOD – MALKUTH .qui est aussi nommé « Pilier de l'Equilibre » - Il est associé à la notion de conscience et
d'harmonie entre Force et Forme. L'Harmonie est Fille de la Sagesse !…Similitude avec le Pilier « De la Sagesse qui préside à la Construction de l'Edifice »
Ainsi, dans ces deux concepts, qui paraissent séparées par des voies impénétrables, lorsque l'Homme parcourt l'Arbre, les Piliers « se font échelle » - l'Homme Gravit les Barreaux invisibles en usant, alternativement d'énergies expansives mais aussi restrictives.
Si un Pied glisse et quitte un barreau, ses mains elles ne lâchent jamais les deux bords.
« Plus l'Homme progresse sur l'échelle de la maîtrise de ses énergies, de la maîtrise de Soi – Plus sa Conscience s'élève. »
LES TROIS TRIANGLES
On peut regrouper les Séphiroth en trois Triades en les faisant apparaître dans l'Arbre,
Le triangle le plus haut (pointe en haut,) contient KETHER – CHOKMAH –BINAH – c'est le triangle Spirituel – ce sont les trois Séphirah les moins acceSsibles à l'Etre Humain elles sont de pures abstractions vivantes.
Le Triangle Central (pointe en bas) regroupe CHESED – GEBURAH – TIPHERETH – c'est le triangle Ethique. En effet c'est une notion plus proche de l'Homme en ce sens qu'elle se cristallise sous forme d'idéaux, de dogmes, d'Institutions dans la Société.
Le Triangle inférieur (Pointe en bas) regroupe NETZA'H – HOD – YESOD, c'est le triangle Magique. La Magie dont il est question est celle de l'énergie subtile, canalisée – sculptée pour être projetée sur le plan matériel qu'est MALKUTH, qui se situe hors des trois triangles.
MALKUTH n'appartient à aucun mais les justifie tous. Le Franchissement des trois triangles se fait en trois étapes successives, comme un parcours Initiatique. Ce dernier est gradué, comme l'initiation Maç.'.-.Ce parcours revêt divers états psychologiques – trois seuils – trois prises de conscience Remarquables ; Tout part de MALKUTH … L'homme profane dans son Cabinet de Réflexion. Le premier fossé à franchir est le seuil, ou encore les épreuves de
l'Initiation/Au dessous de TIPHERETH se trouve le Gouffre …ce sont les voyages qui
mènent au compagnonnage – la recherche du Savoir… aller vers la quintessence – Ce que l'on n'atteindra jamais, tant le gouffre est profond.
Enfin l'accès aux Séphiroth KETHER – CHOKMAH – BINAH qui nécessite le franchissement de l'Abîme, c'est l'exaltation à la Maîtrise, la Renaissance en chaque F.'.M.'. de notre Regretté Maître Hiram. Ce n'est qu'en ayant franchi ces trois seuils que l'on peut espérer
avoir enfin accès aux 4 mondes qui régissent l'accès à la Connaissance.
LES QUATRE MONDES
Le premier Monde contient uniquement KETHER ; C'est le Monde des Emanations ou encore appelé Monde des Archétypes (« Aziluth »)C'est le Lieu du Tout, Indivisible – de l'ensemble des potentialités –la Racine des Mondes. Le deuxième Monde contient CHOKMAK – BINAH C'est le Monde de la Création (« Briah ») C'est le Lieu de la première scission , de la complémentarité, des outils Primordiaux. Le Troisième monde contient quant à lui 4 Séphirah : CHESED – GEBURAH – TIPHERETH – NETZA'H – HOD – YESOD C'est le Monde de la Formation (« Yetsirah ») – c'est le Lieu de la Construction du Modelage, de l'assemblage, de l'Architecte – du Tailleur de Pierres, du Terrassier. Le dernier et quatrième Monde contient uniquement MALKUTH Il est appelé Monde de la Matière (« Assiah ») C'est le Lieu où les éléments prennent forme, s'élèvent résistent mais hélas aussi se dégradent.