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Loge de Recherche Laurence Dermott

Rechercher dans la Fraternité et la Tolérance.

Les Eons

Publié le 12 Mars 2013 par X in Gnose

Les Eons

Ce sont d’immenses agrégats de forces naturelles, invisibles mais tangibles, créés au cours des temps par les hommes (initialement inconscients). Les éons exercent maintenant une influence coercitive sur l’existence humaine. L’autoconservation étant devenue la principale caractéristique de l'humanité, les éons, à leur tour, ont une propension à l'autoconservation.
Ils sont au nombre de douze et ont constitué, au fil des temps, un groupe hiérarchisé qui règne sur les domaines de l'espace-temps. Au prix d’une immense souffrance humaine, les entités éoniques les plus puissantes ont acquis, par rapport à la roue des naissances, un affranchissement qu’elles ne peuvent conserver qu’en entretenant cette souffrance. Elles se nourrissent des éthers libérés par la violence de la douleur et, à l'inverse, par l'ardeur de la joie intense.
Parallellement à ces influences naturelles, on trouve les forces du septuple cosmos divin. Cette septuplicité, du fait de l'état chuté du genre humain, provoque le plus souvent férocité, paresse, animosité, et son cours harmonieux et paisible se trouve contrarié et entravé de toutes les façons possibles.

ÉTYMOLOGIE

En grec, le temps, la durée, l'éternité ; lat. aevum ; goth. aivs ; sanscr. âyus ; ainsi dit parce que l'éon était une intelligence éternelle. Terme des systèmes gnostiques. Nom des émanations ou intelligences éternelles sorties du sein de l'Un. Les éons sont les substances divines qui en Dieu émanent plus immédiatement ; ils sont les uns actifs, les autres passifs ; ils sont de différents sexes : il n'y en a qu'un certain nombre.
Innombrable et illimitée, la progéniture du Père-Fils — les existants — est pourtant indivisible ; c’est qu’elle est issue de lui, Père et Fils, à la manière de baisers : par l’effet de leur surabondance, le baiser de personnes s’embrassant mutuellement dans une pensée bonne et insatiable est unique, bien que s’exprimant en de multiples baisers. Telle est l’Église nombreuse, qui préexiste aux éons, que l’on appelle à juste titre « les éons des éons ».
Il est impossible à un intellect de les concevoir — telle est la perfection de ce lieu-là — et nulle parole ne les peut dire, car ils sont ineffables et ils sont au-dessus de tout nom. Ils sont inconcevables. Eux seuls néanmoins ont le pouvoir de s’attribuer des noms afin de se concevoir. En effet, ils ne sont pas enracinés ici-bas. Car ceux qui appartiennent à ce lieu-là sont ineffables et indénombrables, selon cette constitution. Car telle est la forme, la manière et la sorte, la joie et l’allégresse de l’Inengendré, innommé, au-dessus de tout nom, inconcevable, invisible et insaisissable ; c’est le Plérôme de la Paternité, si bien que sa surabondance est devenue procréation. Tant qu’ils sont demeurés dans la Pensée du Père, c’est-à-dire tant qu’ils sont demeurés dans la Profondeur cachée, la Profondeur les connaissait certes, mais eux ne pouvaient connaître la Profondeur en laquelle ils se trouvaient, ni se connaître eux-mêmes, ni connaître quoi que ce soit d’autre.
Ils existaient avec le Père, et ils n’existaient pas pour eux-mêmes, mais ils possédaient leur existence seulement comme une semence, de sorte qu’on peut comparer leur existence à celle d’un embryon. Il les a engendrés comme le logos qui existe à l’état de semence avant que ne viennent à l’existence les choses qu’il produit.
C’est également pour cela que le Père a prévu à leur sujet non seulement qu’ils existeraient pour lui, mais qu’ils existeraient aussi pour eux-mêmes ; qu’ils existeraient donc dans sa pensée en tant que substance intellectuelle, mais qu’ils existeraient aussi pour eux-mêmes.
Ils sont des intellects d’intellects, qui se trouvent être des logoi de logoi, supérieurs de supérieurs, degrés de degrés, plus élevés les uns que les autres.

Les douze éons de la perdition :

L’homme-âme dialectique de cette nature se maintient au moyen de douze forces. Dans notre École il est question de douze forces astrales planétaires, à savoir : huit forces éthériques, deux forces astrales et deux forces spinales. Ces douze forces planétaires sont les mêmes que celles dont parle la Pistis Sophia, quand elle dit que toutes les âmes naissent des forces des archontes de ces sphères. Les archontes sont les forces de la damnation, comme le dit la Pistis Sophia. - Les noyaux de ces forces sont désignées comme étant les “éons de la perdition”. Les douze éons de la perdition sont les douze foyers de la lipika, tant cosmique que microcosmique. Comme telles, ces douze forces ne sont jamais libératrices pour l’homme mais sont, sans exception, corruptrices pour l’humanité. C’est pourquoi elles sont désignées comme les douze portes de la perdition.

Le zodiaque, les 12 éons

Pour le comprendre, il faut avoir quelques notions de ce qu’on entend par zodiaque, les douze signes qui gouvernent directement l’univers dialectique. Ces douze forces tiennent enfermé l’univers dialectique entier et le régissent. Ce sont les autorités divines dialectiques supérieures qui déterminent la dodécuple personnalité de l’être humain.

Ils forment:

1. - la conscience dialectique;

2. - l’instinct dialectique de possession;

3. - l’idée dialectique de fraternité;

4. - l’idée dialectique de patrie (concrétisation sur terre du Royaume des cieux);

5. - l’idéal dialectique de force, courage, héroïsme;

6 .- l’idéal dialectique de fécondité;

7. - l’idée dialectique de vie en harmonie;

8. - l’idée dialectique du développement s'exprimant par l'occultisme;

9. - le rêve de la divinisation dialectique;

10. - la première étape de la réalisation de cette divinité illusoire, au sens mental;

11.- la deuxième étape, au sens éthique;

12.- la troisième étape au sens d'une manifestation matérielle ne signifiant rien d'autre qu'une souffrance infinie.

Or cette chaîne dodécuple forme la grande prison de la nature de la mort: douze dieux, dont émanent douze idées, douze illusions, douze tentatives.

Les mystères de la magie du Treizième Éon :

Et si, sur cette voie de retour à la liberté des mystères transfiguristiques, un pauvre esseulé est arraché à la gigantesque emprise de l'univers de la mort, c'est un vrai miracle! Pour expliquer cet insigne et merveilleux événement, il est écrit aux chapitres 19 et 20 de la Pistis Sophia :
Marie dit : Seigneur, les hommes qui connaissent les mystères de la magie de tous les archontes de tous les éons, et la magie des archontes du destin et de ceux de la sphère, celle que les anges déchus leur ont apprise pour contrecarrer les bonnes actions et qu'ils invoquent dans leur mystère, c 'est-à-dire, leur magie noire, ces hommes les accompliront-ils désormais ou non?»
Jésus fit cette réponse à Marie : «Ils ne l'accompliront pas de la façon dont ils l'ont accomplie depuis le commencement, parce que je leur ai enlevé un tiers de leur force. Mais ils demanderont des forces à ceux qui connaissent les mystères de la magie du Treizième Eon. Et s'ils invoquent les mystères de la magie de ceux qui se trouvent dans le Treizième Eon, ils l'accompliront de façon sûre et certaine, parce que je n'ai retiré aucune force de ce domaine, conformément à l'ordre du Premier Mystère. Celui qui coopère avec le Treizième Eon, qui, de tout son être, se consacre à la Fraternité du Trésor de la Lumière, avec le désir du salut et en totale reddition de lui-même, a évidemment remis à ce Treizième Éon son potentiel magique, son pouvoir magique. Cet Éon n'emploie pas cette Force pour transformer le spatio-temporel en quelque chose de durable et d'éternel, mais pour nous attirer dans le nouveau Champ de vie; pour vous élever, avec votre force tout entière et grâce à elle, une fois que vous serez purifié. Vous possédez une force, un bien inaliénable. Cette force vous met en interaction magique, en relation magique avec les éons de la nature ordinaire; et c'est avec votre force qu'ils vous animent en vue de la mort. Mais si, avec cette même force, vous entrez en liaison avec le Treizième Éon, alors vous êtes animé en vue de la Vie. Cette animation pour la mort dégénère et dénature complètement votre microcosme. Mais l'animation pour la Vie le transfigurera totalement. Tel est le grandiose mystère de la libération. Il s'agit ici de deux lois magiques; mais sur les deux, une seule peut opérer. Que faites-vous de votre force, vous, en tant que microcosme? Si vous acceptez de livrer votre force à la Gnose, la Loi de la libération devient opérante en ce qui vous concerne. Vous ne dépendez plus de la seule volonté de la Fraternité, mais vous êtes parfaitement en mesure de mener à bien, vous-même, votre propre accomplissement.

Source : http://gnose.free.fr